Cet article n’a pas pour but de dissuader le port de masque n’y d’aller à l’encontre des règlementations actuelles mais de prendre conscience des différents systèmes qui peuvent être impactés lorsque l’on modifie la respiration naturelle, la respiration étant le besoin fondamental numéro 1 de tout être vivant.
Il est évident que le port du masque diminue l’apport de l’oxygène dans le sang, certains évaluent la perte à 20% et que cela engendre fondamentalement une acidification du sang. En voulant se protèger nous impactons aussi notre physiologie et homéostasie… cet article à donc pour but d’apporter une réflexion sur le bénéfice/risque.
Le fonctionnement du cerveau et du système nerveux dépend du bon échange d’oxygène et du gaz carbonique, comme dépend celui du coeur, de l’appareil circulatoire et de tous les organes du corps. La respiration est la fonction clé de l’organisme affectant tous les systèmes de notre corps.
Système immunitaire :
Nos cellules se régénèrent tout le temps et ne peuvent pas se régénérer sans oxygène. La respiration est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour notre corps d’obtenir de l’oxygène. La respiration profonde aide notre système immunitaire à régénérer les cellules afin de combattre l’infection et toute autre maladie qui nous affecte. Il a été démontré que certains exercices de respiration augmentent considérablement l’efficacité de notre système immunitaire. Plus la qualité de l’air est bonne et plus vous respirez profondément, plus vous pouvez aider votre système immunitaire à fonctionner correctement. Pratiquer régulièrement des exercices de respiration profonde peut améliorer votre système immunitaire global.
Sytème respiratoire :
Une respiration diminuée entraine une hypoventilation, cette insuffisance respiratoire résulte d’une mauvaise oxygénation du sang, et se manifeste par un essoufflement, des difficultés à respirer et entraine à terme de la fatigue.
Système circulatoire :
L’insuffisance respiratoire peut entrainer une incapacité du système respiratoire à apporter suffisamment d’oxygène et à éliminer correctement le gaz carbonique et par conséquent une acidification du sang, le sang véhiculant les hormones, le système endocrinien peut être impacté.
Système nerveux :
L’air entre et sort des poumons grâce à l’activité des muscles respiratoires. La contraction du diaphragme et des muscles intercostaux permet l’entrée d’air dans les poumons, leur relâchement permet la sortie d’air.
Ces muscles sont reliés au système nerveux central par des nerfs phréniques et intercostaux. L’effet d’une bonne respiration sur le système nerveux n’est plus à prouver, on peut imaginer l’inverse, quel impact à une respiration diminuée sur notre système nerveux, et en cascade sur tous les autres systèmes…?
Système métabolique :
De récentes études scientifiques ont prouvé que 80% de la graisse perdue était non pas éliminée par la transpiration mais par la respiration. Grâce à la stoechiométrie, les chercheurs ont suivi le parcours et la quantité des atomes de graisse de 10 kg perdus et ont constaté que 8,4 kg étaient éliminés par voie respiratoire sous forme de CO2 expiré, les 1,6 kg restant étant éliminés sous forme d’eau par voie urinaire, fécale et par d’autres liquides comme la salive ou la sueur. Les déséquilibres liés à une hypofonction entrainent une prise de poids.
Si le port du masque impacte votre respiration, les exercices de respiration issus du yoga appelés pranayama sont une solution bénéfique pour rééquilibrer le système respiratoire, base de notre vitalité. La visière peut aussi être une alternative au port du masque.